Pauline.Grippa@ulb.be


Adresse courrier :
ULB - Campus du Solbosch
Avenue F.D. Roosevelt, 50 - CP 124
1050 Bruxelles


 

Bio

Pauline Grippa est docteure en psychologie sociale de l’Université libre de Bruxelles (Center for Social and Cultural Psychology). Sa thèse, combinant études de terrain et expérimentations, explore les conflits au sein des mouvements sociaux, avec un intérêt particulier pour les dynamiques de compétition entre les sous-mouvements au sein de la lutte globale. Actuellement, elle est chercheuse au Centre d’Étude de la Vie Politique (CEVIPOL) dans le cadre du projet « NotLikeUs » financé par le FNRS-FWO. Après avoir analysé les conflits internes aux mouvements sociaux, ses recherches se concentrent désormais sur la polarisation affective entre citoyens et la dissatisfaction envers les politiques, en cherchant à identifier les facteurs pouvant réduire cette polarisation et ses effets néfastes sur les processus démocratiques.
 

CV

  • 10/2024 – En cours : Chercheuse postdoctorale au Centre d’Étude de la Vie Politique au sein du projet NotLikeUs financé par le FNRS-FWO

  • 01/2021-10/2024 : Doctorante FRESH (FNRS-F.R.S) au Centre de Recherche en Psychologie Sociale et Interculturelle (ULB, Belgique) sous la supervision du Professeur Laurent Licata

Titre de la thèse: "From the Center to the Margin: A psychosocial approach to intergroup conflicts within social movements"



Domaines d'intérêt
 

  • Relations intergroupes
     
  • Mouvements sociaux
     
  • Menaces identitaires
     
  • Identités politisées / Vie politique
     
  • Conflits idéologiques
     
  • Compétition pour la reconnaissance





 
Recherches

Mes recherches doctorales se sont concentrées sur les conflits intergroupes au sein des mouvements sociaux et leurs conséquences sur les dynamiques de coopération à l'intérieur de ces mouvements. À travers quatre études qualitatives et quantitatives, nous avons constaté que les relations conflictuelles au sein des mouvements sociaux peuvent surgir lorsque les membres de sous-groupes établis craignent d'être supplantés par des sous-groupes émergents, qui sont idéologiquement différents et attirent de la reconnaissance. Nos recherches suggèrent que la peur d'être supplanté repose sur la perception que l'identité et l'idéologie d'un autre sous-groupe non seulement diffèrent des leurs, mais pourraient également effacer l'identité et l'idéologie du sous-groupe établi.

Outre mes recherches doctorales, mes centres d'intérêt incluent également l'identité politique et la mobilisation citoyenne dans le cadre d'actions collectives telles que les mouvements #Balancetonbar et #BoycottQatar2022. De plus, je me suis penchée sur les processus d'agentivité dans les discours d’activistes décoloniaux en Belgique.

Travaux sélectionnés

Lastrego, S., Grippa, P., & Licata, L. (2023). How and why decolonial activists mobilize or challenge the victim status: The case of Belgium's Afro‐descendants. Journal of Community & Applied Social Psychology, 33(4), 824-834.

Lien

Mis à jour le 25 septembre 2024